Un cabinet photographique à “Des Histoires”

Un cabinet photographique à eu le plaisir de participer au festival “Des Histoires” organisé par Comptoir du Doc du au.
L’équipe à présenté plusieurs projets:

-Photographies de couverture photos et vidéos de Mehdi Boubeker
L’Étonnant Voyage Haïkus et sténopés par les poètes du cabinet photographique.
Portraits Voyageurs Travail plastique & photo de Neven Denis, Marine Le Nours & Maud Pelletier.
Blues Portrait Cyanotype de François Lepage et Pascal Lesage.

Projection du film issu de la marche l’Étonnant Voyage réalisé par Tatiana

La clôture du festival c’est fini avec le Studio Mobile, La Sténopette à Roulette, quelques boites (sténopés) et l’insoleuse pour tirer les négatifs en cyanotype.

Merci à toutes l’équipe de Comptoir du Doc, le LAP, Anime et Tisse, Les becs verseurs, Les films du macadam, Keur Eskemm.
Merci à Lætitia et Mehdi.

Blues Portrait

Si vous allez au cabinet photographique, sur la place du Gros-Chêne à Maurepas, vous verrez sans doute à travers la vitrine un présentoir sur lequel sont disposés des visages, des portraits plus exactement : « le tourniquet des rencontres ».

C’est le tourbillon de la vie, incarné par un objet métallique. Et c’est à travers lui que le photographe Jacques Domeau avait fondé le lieu et la pratique photographique qu’il y développait.

L’objet exprime tout à la fois le foisonnement et la magie des rencontres. Tous ces portraits disposés les uns à côté des autres qui, dans un mouvement aléatoire ou magique, croisent leur destinée. Il est une métaphore parfaite du cabinet photographique.  Lieu de rencontre où se mêlent et tourbillonnent  les destins d’êtres venus de toute part, des quatre coins du quartier, du monde ou de l’esprit.

C’est cette œuvre simple et anodine, profondément humaine que poursuit aujourd’hui – avec d’autres – Pascal Lesage, ami de Jacques, qui a participé à toutes les étapes de la construction et du développement du cabinet photographique. Un être de liens qui permet aux voyageurs du quartier comme aux associations qui y travaillent, de s’arrêter, de prendre un café, de discuter et de se rencontrer parfois.

Le travail de portrait commencé par Jacques est aujourd’hui poursuivi par François Lepage. Une autre façon sans doute de regarder, mais un même mouvement d’origine, la rencontre encore. Ce besoin vital a fondé son envie de photographier. Voir, à travers les regards, les fractures et les doutes, scintiller la lumière de toute humanité